"Et si ce n'était jamais assez ?"

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Le perfectionnisme est souvent perçu comme une qualité. Après tout, vouloir bien faire les choses, c'est positif, non ?
Mais derrière cette quête du "toujours mieux" se cachent souvent des exigences démesurées, une pression constante et une insatisfaction chronique. On vise l'excellence, mais à quel prix ?

Le perfectionnisme, un faux allié
- Tout doit être parfait : Un dossier ? Vérifié 10 fois avant envoi. Une maison ? Toujours impeccable. Un projet ? Repoussé indéfiniment par peur qu’il ne soit pas "assez bien".
- L’angoisse de l’échec : Une erreur est vécue comme un drame. Chaque critique est difficile à accepter, même lorsqu’elle est constructive.
- Le piège du "tout ou rien" : Soit c'est parfait, soit c'est un échec. Aucune place pour les nuances, ce qui alimente frustration et auto-sabotage.
> Résultat ? Stress, procrastination, fatigue mentale… et surtout, une sensation de ne jamais en faire asse
Vers une approche plus sereine : l’optimalisme
Dans son livre L’Apprentissage de l’imperfection, Tal Ben-Shahar distingue deux attitudes
✔️ Le perfectionniste : focalisé sur le résultat, il craint l’échec et se met une pression constante.
✔️ L’optimaliste : il recherche l’amélioration, mais accepte l’imperfection et apprend de ses erreurs.
Apprendre à lâcher prise, ce n'est pas renoncer à bien faire. C'est accepter que l'erreur fait partie du chemin et qu'on avance bien mieux quand on s'autorise à être humain.
🎧 Je t’en parle plus en détail dans mon dernier épisode de podcast.
💬 Et toi, ressens-tu parfois cette pression du "jamais assez" ?

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- Auteur : Virginie